Et pendant ce temps chez l'ami Casus
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Et pendant ce temps chez l'ami Casus
J'ai commencé à jeter un coup d'oeil sur mes vieux Casus et j'ai décidé d'en faire une petite chronique en commençant par le plus ancien dont je dispose : le n°48 de décembre 88, j'avais alors 9 ans.
Ce magnifique opus s'ouvre sur une pub pour Génération4, magazine pour les amateurs d'Amiga, qui annonçait fièrement : "Jeux de Rôle, la frénésie!" tout est dit.
Quelques pages plus tard, on découvrait les nouvelles du front consacrées aux conventions dont notamment celle de Plaisir ainsi qu'un dossier sur le salon du jeu d'essen ( édition 88 ) qui voyait la consécration des jeux par correspondance (sic) ainsi que des simulations de conflit. Au passage, la rédaction de Casus avertissait les organisateurs des dites conventions qu'il ne serait pas mal de se rappeler que les auteurs de jeux ont un faible revenu et que si vous voulez qu'ils viennent, il faudrait peut-être penser à un petit dédommagement (genre les nourrir quoi).
Enfin les prévisions : Croc annonce la sortie de l'écran de Bitume et, surtout, surtout, Jeux Descartes annonce la sortie du JdR Warhammer en Français, oui môssieur. Fasa n'était connu que pour ses suppléments pour Battletech, Steve Jackson de son côté était déjà le même annonçant des sorties pour Gurps et TSR, l'ancien éditeur de D&D, annonçait fièrement l'adaptation d'un module sous forme informatique.
Des résultats de sondage maintenant : 50% des questionnés affirment lire plus d'un livre par mois, la moyenne d'âge est de 19 ans (où en est-elle maintenant?), 98% masculin, 76% pratique le médiéval fantastique et bien sûr Ad&d est en tête, 44% pratiquent à la fois JdR et Wargame, etc.
Une petite page consacrée aux sorties fanzines et aux clubs (quelqu'un est intéressé pour jouer à Thonon les bains). Les inspis bouquins marquent la sortie de la chronique de Corum en français et d'un nouveau livre de Tim Powers. Les Insipis BD nous parle elles du Vent des Dieux, de Valérian, de l'Incal, etc....
Enfin les sortie et LA nouveauté, c'est Buck Rogers, Battle for the 25th Century. Les vrais connaisseurs remarqueront la sortie de Glorantha, un des suppléments JdR les plus encensés de l'histoire, la boîte (et oui on sortait encore en boîte) contenait tout ce qui était nécessaire pour jouer dans l'univers de Genertala. Siroz (plus tard Asmodée) proposait de la vente par correspondance, et notamment Zone (jouons une bande de loubard) et surtout Berlin XVIII la référence des JdR policier.
Mais ce qui marquait Casus en cette fin d'année 88 n'était pas l'annonce les résultats des JO de Séoul (déjà en Asie) ni même l'annonce des prochaines festivités de la RDA ou encore la guerre en Afghanistan (qui a dit que l'histoire se répétait) mais bien la sortie d'un JdR qui allait faire parler de lui Hawkmoon. L'auteur (ce cher Tristan Lhomme) semble enthousiaste tant le travail est bien fichu (et c'est vrai il l'était), il approuve la simplicité des règles, regrette la mortalité des combats, trouve intéressant les règles de combat aérien à dos de flamants mutants et affirme que Chaosium devrait traduire cette version aux US tant elle est supérieure à l'originale en terme de qualité graphique. Seul regret, le jeu colle trop à l'univers de Moorcock, fort heureusement les suppléments à venir lui donneront tort.
On passe rapidement sur Marvel Super Heros des jeux Schmidt qui ne s'imposera que très faiblement.
Ah l'encart scénario de Casus que tout MJ bien intentionné détaché avant de confier le magazine à ses joueurs, à moins bien sûr que ceux-ci ne l'achètent à part mais personne ne serait assez fourbe pour le faire. Alors nous avons un scénario D&D, deux JRTM (seigneur des anneaux), un Hawkmoon et un Marvel Super Hero. Tout d'abord saluons les graphistes et les cartographes car en quelques traits ils arrivaient à nous faire rêver avant même d'avoir lu le texte. Le tout s'étale en trois colonnes et c'est écrit petit, Corps 10 ou 8 sur traitement de texte je suppose).
On continue dans le JdR avec la critique de Megatraveller, l'ancêtre du Space Opera super classique. Ici on ne rigole, c'est un jeu à l'ancienne avec un Empire galactique gigantesque, des extraterrestres un brin kitsch et des règles un peu étrange (on peut mourir à la création du perso). Bref la boîte (rappelez tout est vendu sous boîte) contient 312 pages réparties dans trois livret, une carte qui, au vue de la photo, semble être faite pour nos amis myopes et nos amis les dés à 6 faces. Que du bon on vous dit.
Une petite aide de jeu pour les éclaireurs à Star Wars (toujours en 3 colonnes écrit tout petit), une aide de jeux pour Ad&d (des bestioles). Et enfin notre héros national, Kroc le bô qui essaye de vendre chèrement sa peau à un paladin.
On arrive au coin figurines avec les sorties de chez Grenadier, Citadel, Ral Partha et Prince August et quelques conseils de peinture (ah la fameuse sous-couche volante... pardons blanche).
Puis nous passons aux wargames décidément à la côte et autres jeux de société. Cette fois-ci c'est Kremlin qui est à l'honneur et le nom des phases en dit long : cure médicale, purge, procès (notez l'inversion), santé, nomination du chef de parti, remplacement, réhabilitation et parade (parce qu'il faut bien s'amuser quand on a survécu au reste). Puis, puis, un grooos dossier la guerre aérienne avec une partie historique, trois critiques de Wargame (pour des jeux "simples") et des conseils pour Air Force un wargame de l'époque (les détails des règles me font cauchemarder). Que de souvenir tous ces avions (Tom Cruise faisait encore rêver avec Top Gun).
Sinon pour finir, les rédacteurs se jettent avec une joie non dissimulée sur Advanced Squad Leader, le Wargame pour les hommes, les vrais. Le jeu où le moindre -s à la fin d'un mot avait son importance où la moindre virgule pouvait tout changer. L'auteur s'attarde sur la présentation sous la forme d'un classeur de campagne en couleur, on ne reculait devant rien à l'époque, ce qui avait une conséquence sur le prix (600 fr au total soit 91€ voire 1800 fr pour l'ensemble des règles soit 274€ et on ose se plaindre d'Arkham Horror).
Voilà c'est tout pour le tour d'horizon de cette fin d'année 88, un bon cru en somme.
Ce magnifique opus s'ouvre sur une pub pour Génération4, magazine pour les amateurs d'Amiga, qui annonçait fièrement : "Jeux de Rôle, la frénésie!" tout est dit.
Quelques pages plus tard, on découvrait les nouvelles du front consacrées aux conventions dont notamment celle de Plaisir ainsi qu'un dossier sur le salon du jeu d'essen ( édition 88 ) qui voyait la consécration des jeux par correspondance (sic) ainsi que des simulations de conflit. Au passage, la rédaction de Casus avertissait les organisateurs des dites conventions qu'il ne serait pas mal de se rappeler que les auteurs de jeux ont un faible revenu et que si vous voulez qu'ils viennent, il faudrait peut-être penser à un petit dédommagement (genre les nourrir quoi).
Enfin les prévisions : Croc annonce la sortie de l'écran de Bitume et, surtout, surtout, Jeux Descartes annonce la sortie du JdR Warhammer en Français, oui môssieur. Fasa n'était connu que pour ses suppléments pour Battletech, Steve Jackson de son côté était déjà le même annonçant des sorties pour Gurps et TSR, l'ancien éditeur de D&D, annonçait fièrement l'adaptation d'un module sous forme informatique.
Des résultats de sondage maintenant : 50% des questionnés affirment lire plus d'un livre par mois, la moyenne d'âge est de 19 ans (où en est-elle maintenant?), 98% masculin, 76% pratique le médiéval fantastique et bien sûr Ad&d est en tête, 44% pratiquent à la fois JdR et Wargame, etc.
Une petite page consacrée aux sorties fanzines et aux clubs (quelqu'un est intéressé pour jouer à Thonon les bains). Les inspis bouquins marquent la sortie de la chronique de Corum en français et d'un nouveau livre de Tim Powers. Les Insipis BD nous parle elles du Vent des Dieux, de Valérian, de l'Incal, etc....
Enfin les sortie et LA nouveauté, c'est Buck Rogers, Battle for the 25th Century. Les vrais connaisseurs remarqueront la sortie de Glorantha, un des suppléments JdR les plus encensés de l'histoire, la boîte (et oui on sortait encore en boîte) contenait tout ce qui était nécessaire pour jouer dans l'univers de Genertala. Siroz (plus tard Asmodée) proposait de la vente par correspondance, et notamment Zone (jouons une bande de loubard) et surtout Berlin XVIII la référence des JdR policier.
Mais ce qui marquait Casus en cette fin d'année 88 n'était pas l'annonce les résultats des JO de Séoul (déjà en Asie) ni même l'annonce des prochaines festivités de la RDA ou encore la guerre en Afghanistan (qui a dit que l'histoire se répétait) mais bien la sortie d'un JdR qui allait faire parler de lui Hawkmoon. L'auteur (ce cher Tristan Lhomme) semble enthousiaste tant le travail est bien fichu (et c'est vrai il l'était), il approuve la simplicité des règles, regrette la mortalité des combats, trouve intéressant les règles de combat aérien à dos de flamants mutants et affirme que Chaosium devrait traduire cette version aux US tant elle est supérieure à l'originale en terme de qualité graphique. Seul regret, le jeu colle trop à l'univers de Moorcock, fort heureusement les suppléments à venir lui donneront tort.
On passe rapidement sur Marvel Super Heros des jeux Schmidt qui ne s'imposera que très faiblement.
Ah l'encart scénario de Casus que tout MJ bien intentionné détaché avant de confier le magazine à ses joueurs, à moins bien sûr que ceux-ci ne l'achètent à part mais personne ne serait assez fourbe pour le faire. Alors nous avons un scénario D&D, deux JRTM (seigneur des anneaux), un Hawkmoon et un Marvel Super Hero. Tout d'abord saluons les graphistes et les cartographes car en quelques traits ils arrivaient à nous faire rêver avant même d'avoir lu le texte. Le tout s'étale en trois colonnes et c'est écrit petit, Corps 10 ou 8 sur traitement de texte je suppose).
On continue dans le JdR avec la critique de Megatraveller, l'ancêtre du Space Opera super classique. Ici on ne rigole, c'est un jeu à l'ancienne avec un Empire galactique gigantesque, des extraterrestres un brin kitsch et des règles un peu étrange (on peut mourir à la création du perso). Bref la boîte (rappelez tout est vendu sous boîte) contient 312 pages réparties dans trois livret, une carte qui, au vue de la photo, semble être faite pour nos amis myopes et nos amis les dés à 6 faces. Que du bon on vous dit.
Une petite aide de jeu pour les éclaireurs à Star Wars (toujours en 3 colonnes écrit tout petit), une aide de jeux pour Ad&d (des bestioles). Et enfin notre héros national, Kroc le bô qui essaye de vendre chèrement sa peau à un paladin.
On arrive au coin figurines avec les sorties de chez Grenadier, Citadel, Ral Partha et Prince August et quelques conseils de peinture (ah la fameuse sous-couche volante... pardons blanche).
Puis nous passons aux wargames décidément à la côte et autres jeux de société. Cette fois-ci c'est Kremlin qui est à l'honneur et le nom des phases en dit long : cure médicale, purge, procès (notez l'inversion), santé, nomination du chef de parti, remplacement, réhabilitation et parade (parce qu'il faut bien s'amuser quand on a survécu au reste). Puis, puis, un grooos dossier la guerre aérienne avec une partie historique, trois critiques de Wargame (pour des jeux "simples") et des conseils pour Air Force un wargame de l'époque (les détails des règles me font cauchemarder). Que de souvenir tous ces avions (Tom Cruise faisait encore rêver avec Top Gun).
Sinon pour finir, les rédacteurs se jettent avec une joie non dissimulée sur Advanced Squad Leader, le Wargame pour les hommes, les vrais. Le jeu où le moindre -s à la fin d'un mot avait son importance où la moindre virgule pouvait tout changer. L'auteur s'attarde sur la présentation sous la forme d'un classeur de campagne en couleur, on ne reculait devant rien à l'époque, ce qui avait une conséquence sur le prix (600 fr au total soit 91€ voire 1800 fr pour l'ensemble des règles soit 274€ et on ose se plaindre d'Arkham Horror).
Voilà c'est tout pour le tour d'horizon de cette fin d'année 88, un bon cru en somme.
Joe- Born 2 Kill ze forum !
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Age : 45
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
Pour reprendre un vieil adage de bibliothécaire : "il n'est de connaissances qui ne soit pas correctement rangé". Et de fait lorsque le CB numéro 47 est placé APRÈS le numéro 48, forcément on s'y perd. Donc ce sujet est consacré au numéro 47 du troisième trimestre de 1988.
Alors qu'elles sont les nouvelles : les JO sont finis, la Guerre en Afghanistan continue, la Guerre dans le Golfe s'essouffle, la crise frappe les cours des matières premières et les bourses s'effondrent... On fête les 20 ans de Mai 68... Ok rien de neuf depuis 20 ans.
Cependant, le Casus est là avec une magnifique couverture présentant une beauté scripturale et un homme avec des faux airs de James Bond. Coïncidence stupéfiante, le numéro est consacré à... James Bond.
Comme d'habitude le magazine commence avec les Nouvelles du Front qui nous parlent sur une page écrite petit de la GenCon 88. On y parle de TSR, de Fasa, de TSR, de Chaosium (du moins l'université de Miskatonic) et de... TSR qui annonce fièrement la sortie de la seconde édition d'AD&D. Après on passe à toutes les conventions ayant lieu en France, des choses foncièrement sympathiques où le GN est visiblement à la fête.
Viennent les sorties et les annonces de sortie et là on n'est pas en reste car du lourd nous tombe dessus, du vrai, pour les hommes qui en veulent :
Les scénarios sont toujours là dans leur encart détachable et nous avons un scénar Stormbringer, un pour Maléfices, un pour Table Ronde (totalement oublié celui-là) et un pour Warhammer. Comme d'habitude les illustrations mettent le lecteur dans le bain mais sont encore assez rares.
Sur un plateau est la partie du magazine consacrée aux Wargames et aux jeux de société et là je demande un instant de silence car dans ce magazine se cachait une perle : FULL METAL PLANET. Le jeu se vend 280 fr, soit 42 euros, mais vu la réaction de l'auteur, je pense que Ludodélire aurait pu le vendre deux fois plus chère. En bref, le jeu est excellent avec un seul point noir (que j'approuve), c'est f#@$! morceaux de plastiques qu'il fallait glisser dans les emplacements. Autre sortie Britannia, réédité récemment par Fantasy Flight Game, le jeu semble agréable avec plain de rebondissements, ça donne envie. Enfin un gros dossier sur la crise dans le Golfe Persique, à nouveau des détails historiques et scéniques, des points des règles, des critiques (Gulf Strike II et Persian Gulf), un wargame en encart avec son système basé sur Sentier Obscur et un article sur "Enseigner grâce au Wargame".
Les Inspis dédie un gros dossier "A Chines Ghost Story" que l'auteur recommande fermement de plagier sur l'instant.
Une Aide de jeu sur les bâtisses au Moyen-Âge que tous les architectes devraient lire, on sent que l'auteur s'est fait plaisir avec Le Goff. Dans tous les cas, l'article est bien foutu et surtout superbement illustré avec quelques pistes pour des scénarios.
Les figurines voient à nouveau les annonces de sortie pour Citadel, Ral Partha et Prince August mais aussi des conseils pour manipuler vos figurines avant de les peindre.
Bon la suite est normalement consacré au numéro 49.
Alors qu'elles sont les nouvelles : les JO sont finis, la Guerre en Afghanistan continue, la Guerre dans le Golfe s'essouffle, la crise frappe les cours des matières premières et les bourses s'effondrent... On fête les 20 ans de Mai 68... Ok rien de neuf depuis 20 ans.
Cependant, le Casus est là avec une magnifique couverture présentant une beauté scripturale et un homme avec des faux airs de James Bond. Coïncidence stupéfiante, le numéro est consacré à... James Bond.
Comme d'habitude le magazine commence avec les Nouvelles du Front qui nous parlent sur une page écrite petit de la GenCon 88. On y parle de TSR, de Fasa, de TSR, de Chaosium (du moins l'université de Miskatonic) et de... TSR qui annonce fièrement la sortie de la seconde édition d'AD&D. Après on passe à toutes les conventions ayant lieu en France, des choses foncièrement sympathiques où le GN est visiblement à la fête.
Viennent les sorties et les annonces de sortie et là on n'est pas en reste car du lourd nous tombe dessus, du vrai, pour les hommes qui en veulent :
- C'est d'abord l'annonce d'AD&D 2ème édition qui arrivera avec du retard et bourrée de fautes au moins les éditeurs prévenaient en ce temps là.
- Notons quand même le petit nombre d'éditeur en ce temps, rien de comparable avec aujourd'hui, on voit que le D20 a franchement élargi la base éditorial.
- Une sortie écrite en petit mais qui laissera une marque profonde dans la face des joueurs : Bloodbowl 2ème édition.
- Bon passons au sérieux, la sortie de James Bond en Français, un jeu mythique ça madame. Le rédacteur ne passe pas par quatre chemin, le jeu est le meilleur dans son genre mais il prévient tout de suite les MJ, ce jeu est destiné au plaisir des joueurs pas au leur. Bref un système de règles simples et fluides, un cadre rêveur et bien sûr l'Aventure avec un grand A, un incontournable je vous dis. Il y a bien sûr un petit scénario d'introduction.
- Trauma fait partie de ses jeux hors normes qui ont marqué leur époque, les années 80/90, mais qui ont été emportés dans la tourmente de la grande crise Dumas. Dans ce JdR, les joueurs jouaient leur propre rôle dans la vie quotidienne, inutile de dire que si les occasions de grandes poilades étaient nombreuses, les dérapages aussi.
- Universom, testé par Pierre Rosenthal, a marqué les joueurs. Il s'agissait en fait d'un système de règles appliqué à un ensemble d'univers très différent. L'un d'entre eux va cependant rester : Berlin XVIII. Pour l'instant ce n'est qu'un encart mais le petit a de l'avenir on en reparlera plus tard.
Les scénarios sont toujours là dans leur encart détachable et nous avons un scénar Stormbringer, un pour Maléfices, un pour Table Ronde (totalement oublié celui-là) et un pour Warhammer. Comme d'habitude les illustrations mettent le lecteur dans le bain mais sont encore assez rares.
Sur un plateau est la partie du magazine consacrée aux Wargames et aux jeux de société et là je demande un instant de silence car dans ce magazine se cachait une perle : FULL METAL PLANET. Le jeu se vend 280 fr, soit 42 euros, mais vu la réaction de l'auteur, je pense que Ludodélire aurait pu le vendre deux fois plus chère. En bref, le jeu est excellent avec un seul point noir (que j'approuve), c'est f#@$! morceaux de plastiques qu'il fallait glisser dans les emplacements. Autre sortie Britannia, réédité récemment par Fantasy Flight Game, le jeu semble agréable avec plain de rebondissements, ça donne envie. Enfin un gros dossier sur la crise dans le Golfe Persique, à nouveau des détails historiques et scéniques, des points des règles, des critiques (Gulf Strike II et Persian Gulf), un wargame en encart avec son système basé sur Sentier Obscur et un article sur "Enseigner grâce au Wargame".
Les Inspis dédie un gros dossier "A Chines Ghost Story" que l'auteur recommande fermement de plagier sur l'instant.
Une Aide de jeu sur les bâtisses au Moyen-Âge que tous les architectes devraient lire, on sent que l'auteur s'est fait plaisir avec Le Goff. Dans tous les cas, l'article est bien foutu et surtout superbement illustré avec quelques pistes pour des scénarios.
Les figurines voient à nouveau les annonces de sortie pour Citadel, Ral Partha et Prince August mais aussi des conseils pour manipuler vos figurines avant de les peindre.
Bon la suite est normalement consacré au numéro 49.
Joe- Born 2 Kill ze forum !
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
Et beh les vacances c'est dur
Wis- Born 2 Kill ze forum !
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
A vrai dire, je bosse un peu l'après-midi histoire d'avoir un peu de matériel pour la rentrée mais sinon oui la fin des vacances c'est rude. Au passage j'ai acheté le dernier tome des Dresden.
Joe- Born 2 Kill ze forum !
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
Voici enfin le moment de la chronique de note ami Casus et aujourd'hui c'est le Casus n°52 de juillet 89... Oui le 52... Pas le 49... voila, voila... Passons.
En ce bel été de 89, nous venions de finir de fêter le bicentenaire de la Révolution, un arbre de la liberté a probablement dû être planté dans votre école primaire pour l'occasion. La Hongrie venait de retirer les barbelés sur sa frontière avec l'Autriche, ouvrant ainsi sa frontière à l'ouest pour la première fois depuis plusieurs dizaines, personne ne se doutait que cela serait la première pierre dans le démantèlement du bloc communiste.
Bref, la couverture de ce numéro de Casus est fait par Thierry Segur, auteur de la Saison des Cendres, magnifique BD que je vous conseille instamment de vous procurer si ce n'est déjà fait. En tout cas, la couverture annonce la couleur : GN, Napoléon, un jeu sur les manifs et un dossier sur Lalelith.
Les Nouvelles du Front font comme à leur habitude un tour d'horizon des clubs et des rencontres, personne n'est tentée par une convention dans le Vercors.
Bref. Les sorties et les annonces de la sortie bien que moins alléchantes en apparence que les numéros précédents cachent néanmoins des petites perles :
Viens ensuite le gros dossier sur le GN, alors là votre humble serviteur n'y connaît rien et à part de zouli photo de gens fort joliment costumés et maquillés, le texte ne m'interpelle pas du tout. Toujours dans ce format trois colonnes et écrit petit, on trouve des conseils aux joueurs et aux organisateurs et se terminent par un chapitre intitulé : "Vivez dangereusement sur table, prudemment en grandeur nature".
L'encart scénario offre un scénario RuneQuest, un Star Wars, un AD&D et un Warhammer. Je retiens notamment celui intitulé "l'Empereur Démon se marie", je sens une grande partie de plaisir pour les joueurs.
Les deux aides de jeux portent la première sur nos amis les Gnobelains, une initiative originale de créer une cadre purement merveilleux pour Ad&d, et le seconde sur les temples de Laelith. Et là, j'attire votre attention sur l'importance des illustrations car s'il y bien un article de Casus qui m'a vraiment incité de joueur aux JdR c'est celui-ci, la simple vision du temple du feu et de l'air était vraiment une invitation au voyage, là ou tout est ordre et beauté, luxe...
Et maintenant le gros dossier wargame sur Napoléon sur la guerre et comme d'habitude on trouve un dossier historique bien foutu, les critiques des jeux Napoléon dont visiblement le favori est Empires at Arms. Celui-ci s'attire les suffrages du critique par son approche à la fois stratégique et diplomatique des guerres napoléoniennes. Toutefois, je reste abasourdi par les 1008 pions du jeu, j'avoue qu'à côté Agricola fait petit joueur, mais bon d'un autre côté les règles font 48 pages. Un jeu est consacré à une bataille relativement méconnu, Auerstaedt 1806, mais Français avec un système visant ce que l'on appelle aujourd'hui les causual gamers et qui ont fait la fortune des éditeurs allemands.
Art. 104 est le jeu de plateau en encart où le but est de mater une bande de casseur s'étant emparé des rues de Paris, original et un brin sensible le thème étant rarement abordé dans ce sens.
Nous passons sur un nouveau venu, les jeux vidéos, et passons directement sur les Insipi Bouquins écrit par Roland C. Wagner bien connu des amateurs de fantastique français. L'homme nous conseille Clibe Barker qui avant de tourner Hellraiser écrivait des gros pavés encensés par la critique, l'Île des Morts de Zelazny, l'auteur incontournable du cycle d'Ambre et c'était aussi le temps des grosses anthologies et cette fois-ci on nous conseillait les Mondes Francs et l'Hexagone Halluciné consacré à la SF française des années 50 à 78.
Rendez-vous donc pour le numéro 53.
En ce bel été de 89, nous venions de finir de fêter le bicentenaire de la Révolution, un arbre de la liberté a probablement dû être planté dans votre école primaire pour l'occasion. La Hongrie venait de retirer les barbelés sur sa frontière avec l'Autriche, ouvrant ainsi sa frontière à l'ouest pour la première fois depuis plusieurs dizaines, personne ne se doutait que cela serait la première pierre dans le démantèlement du bloc communiste.
Bref, la couverture de ce numéro de Casus est fait par Thierry Segur, auteur de la Saison des Cendres, magnifique BD que je vous conseille instamment de vous procurer si ce n'est déjà fait. En tout cas, la couverture annonce la couleur : GN, Napoléon, un jeu sur les manifs et un dossier sur Lalelith.
Les Nouvelles du Front font comme à leur habitude un tour d'horizon des clubs et des rencontres, personne n'est tentée par une convention dans le Vercors.
Bref. Les sorties et les annonces de la sortie bien que moins alléchantes en apparence que les numéros précédents cachent néanmoins des petites perles :
- Apparition d'un petit nouveau, Hexagonal, qui annonce non sans fierté la sortie de Rolemaster, symbole pour beaucoup (et moi surtout) d'un système très lourd à gérer mais qui avait l'avantage d'une certaine cohérence et, surtout, d'avoir la licence pour le Seigneur des Anneaux.
- Oriflam continue sa lancée sur la traduction des suppléments Chaosium qui ont eu tant de succès ici en France.
- TSR sort la deuxième édition de son guide du maître de Donjon et Casus annonce pour "le meilleur et pour le reste" car visiblement Pierre Rosenthal n'est pas, mais alors pas du tout, convaincu par cette édition. Il reproche le fouillis des règles, les redites, l'inutile et surtout les mauvaises idées et les approximations.
- Allez pour me faire plaisir, l'Oeil Noir sort ses règles avancées qui fait la part belle au mythe germanique avec ses runes et ses paysans blonds aux yeux bleus.
- Les grosses critiques se consacrent aux divisions de l'ombre, un jeu de super-héros sombre, et Aux armes citoyens, un JdR d'initiation basé sur le bicentenaire, tiens, tiens.
Viens ensuite le gros dossier sur le GN, alors là votre humble serviteur n'y connaît rien et à part de zouli photo de gens fort joliment costumés et maquillés, le texte ne m'interpelle pas du tout. Toujours dans ce format trois colonnes et écrit petit, on trouve des conseils aux joueurs et aux organisateurs et se terminent par un chapitre intitulé : "Vivez dangereusement sur table, prudemment en grandeur nature".
L'encart scénario offre un scénario RuneQuest, un Star Wars, un AD&D et un Warhammer. Je retiens notamment celui intitulé "l'Empereur Démon se marie", je sens une grande partie de plaisir pour les joueurs.
Les deux aides de jeux portent la première sur nos amis les Gnobelains, une initiative originale de créer une cadre purement merveilleux pour Ad&d, et le seconde sur les temples de Laelith. Et là, j'attire votre attention sur l'importance des illustrations car s'il y bien un article de Casus qui m'a vraiment incité de joueur aux JdR c'est celui-ci, la simple vision du temple du feu et de l'air était vraiment une invitation au voyage, là ou tout est ordre et beauté, luxe...
Et maintenant le gros dossier wargame sur Napoléon sur la guerre et comme d'habitude on trouve un dossier historique bien foutu, les critiques des jeux Napoléon dont visiblement le favori est Empires at Arms. Celui-ci s'attire les suffrages du critique par son approche à la fois stratégique et diplomatique des guerres napoléoniennes. Toutefois, je reste abasourdi par les 1008 pions du jeu, j'avoue qu'à côté Agricola fait petit joueur, mais bon d'un autre côté les règles font 48 pages. Un jeu est consacré à une bataille relativement méconnu, Auerstaedt 1806, mais Français avec un système visant ce que l'on appelle aujourd'hui les causual gamers et qui ont fait la fortune des éditeurs allemands.
Art. 104 est le jeu de plateau en encart où le but est de mater une bande de casseur s'étant emparé des rues de Paris, original et un brin sensible le thème étant rarement abordé dans ce sens.
Nous passons sur un nouveau venu, les jeux vidéos, et passons directement sur les Insipi Bouquins écrit par Roland C. Wagner bien connu des amateurs de fantastique français. L'homme nous conseille Clibe Barker qui avant de tourner Hellraiser écrivait des gros pavés encensés par la critique, l'Île des Morts de Zelazny, l'auteur incontournable du cycle d'Ambre et c'était aussi le temps des grosses anthologies et cette fois-ci on nous conseillait les Mondes Francs et l'Hexagone Halluciné consacré à la SF française des années 50 à 78.
Rendez-vous donc pour le numéro 53.
Joe- Born 2 Kill ze forum !
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
Ah la rentrée 89, la RDA fêtait ses 40 ans, les troupes russes avaient quitté le territoire afghan et moi je préparais mon entrée en CM2. Ah le CM2... Bon ok tout le monde s'en fout passons à autre chose. Le CB n°53 d'août-septembre 1989, oui le n°53, pas le 55 ou le 44, le n°53.
Une magnifique couverture de Frédéric Blanchard, un grand habitué de Casus, donne tout de suite le ton. Des câbles, le vide spatial et un homme portant un uniforme, l'avenir sera au Space Opera ou ne sera pas.
Les Nouvelles du Front font le tour d'horizon des grands évènement et des petits comme par exemple Caen. Cette année, la GenCon et Origin, deux grands salons étaient organisés conjointement et on annonçait ce qui allait le match du siècle à savoir la sortie simultanée de Cyberpunk par Talsorian et Shadowrun par FASA, la presse en faisait ses choux gras. Discrètement, Steve Jackson plaçait son jeu GURPS qui commençait tranquillement à s'imposer comme LE système de règle universelle (ça tombe bien puisque c'est ce que veut dire GURPS : Generic Universal Role Playing System).
Passons à l'essentiel les Nouveautés, les Têtes d'affiche et les Critiques et là c'est l'avalanche car à l'instar des éditeurs de BD, les éditeurs de JdR sortent en masse à la rentrée. Et ici on va parler de titre de jeu de société mythique : Fief 2, Zargos (l'ancêtre de l'Âge des Dieux et j'en cherche un), Soviet System et Little Big Horn. Mais aussi de JdR mythique : la seconde édition de Berlin XVIII, Shadowrun, Space 1889, le Monstrous Compendium volume 1 (plus connu sous le nom de Bestiaire Monstrueux), Genertala en Français (ai-je déjà dit que ce supplément est tout bonnement excellent) et tant d'autres. Je m'arrête un instant sur Space 1889 car il fait partie de ces ovnis totalement inclassable car si on parle ici d'un Space Opera classique, celui-ci se déroule de manière uchronique (le voyage spatial a été découvert en 1868 par Edison) dans une ambiance victorienne des plus coincés. Il n'est par exemple possible de jouer une femme que si celle-ci est accompagné de son mari/fiancé/maître/père ou en se travestissant. Toutefois, le souffle épique des livres de Kipling est bien présent dans le système de règles.
L'encart scénario présente un scénario Rêve de Dragon, un Ad&d, un Stormbringer et un James Bond. A nouveau les illustrations sont vraiment bonnes et je m'arrête un instant pour parler des cartes car celles-ci donnent une vision de l'univers souvent unique.
Viennent ensuite une interview de Gygax, des conseils au MJ souhaitant faire dans le post-apocalyptique, une aide de jeu pour les Gnobelains et Goferfinker et des conseils pour faire des Dioramas. Tout cela est bien foutu, écrit petit et fourmillent d'idées, notamment les Gnobelains (rien que le nom).
La partie sur un plateau commence avec un mammouth du genre : Axis and Allies. Et là l'auteur, Frank Stora, prévient ceci n'est pas un wargame contrairement à ce que l'illustration pourrait nous faire penser mais bien un jeu de société laissant une place au hasard. Bref un jeu fun. Vient ensuite un gros dossier sur la Guerre de Sécession ou "Civil War" comme disent nos amis étasuniens. Comme à son habitude, le dossier commence par une mise au point historique (déroulement, changement stratégique, etc...), un tour d'horizon des jeux et là on peut dire qu'il y en a un paquet (The Civil War retient apparemment l'attention pour la stratégie et Johnny Reb pour la tactique).
Les Inspis Bouquins et BD et là il y a un incontournable que vous vous devez de lire immédiatement : la Statégie Ender d'Orson Scott Card. Le bouquin est tellement célèbre qu'il fut outrageusement pillé par bon nombre d'auteurs, dont notre ami et dessinateur de BD Crisse dans sa BD Kookaburra. En tout cas Roland C. Wagner lui n'est pas convaincu et s'il est vrai qu'à mon sens le premier livre était bien, la suite laisse carrément à désirer. Côté BD, un ovni anglo-saxon fait son arrivée dans la plus grande discrétion, il fera parler de lui 15 ans plus tard : V pour Vendetta est bon, très bon. De toutes façons, et en générale, tout ce qui vient d'Alan Moore est bon, très bon.
And that's all folk.
Une magnifique couverture de Frédéric Blanchard, un grand habitué de Casus, donne tout de suite le ton. Des câbles, le vide spatial et un homme portant un uniforme, l'avenir sera au Space Opera ou ne sera pas.
Les Nouvelles du Front font le tour d'horizon des grands évènement et des petits comme par exemple Caen. Cette année, la GenCon et Origin, deux grands salons étaient organisés conjointement et on annonçait ce qui allait le match du siècle à savoir la sortie simultanée de Cyberpunk par Talsorian et Shadowrun par FASA, la presse en faisait ses choux gras. Discrètement, Steve Jackson plaçait son jeu GURPS qui commençait tranquillement à s'imposer comme LE système de règle universelle (ça tombe bien puisque c'est ce que veut dire GURPS : Generic Universal Role Playing System).
Passons à l'essentiel les Nouveautés, les Têtes d'affiche et les Critiques et là c'est l'avalanche car à l'instar des éditeurs de BD, les éditeurs de JdR sortent en masse à la rentrée. Et ici on va parler de titre de jeu de société mythique : Fief 2, Zargos (l'ancêtre de l'Âge des Dieux et j'en cherche un), Soviet System et Little Big Horn. Mais aussi de JdR mythique : la seconde édition de Berlin XVIII, Shadowrun, Space 1889, le Monstrous Compendium volume 1 (plus connu sous le nom de Bestiaire Monstrueux), Genertala en Français (ai-je déjà dit que ce supplément est tout bonnement excellent) et tant d'autres. Je m'arrête un instant sur Space 1889 car il fait partie de ces ovnis totalement inclassable car si on parle ici d'un Space Opera classique, celui-ci se déroule de manière uchronique (le voyage spatial a été découvert en 1868 par Edison) dans une ambiance victorienne des plus coincés. Il n'est par exemple possible de jouer une femme que si celle-ci est accompagné de son mari/fiancé/maître/père ou en se travestissant. Toutefois, le souffle épique des livres de Kipling est bien présent dans le système de règles.
L'encart scénario présente un scénario Rêve de Dragon, un Ad&d, un Stormbringer et un James Bond. A nouveau les illustrations sont vraiment bonnes et je m'arrête un instant pour parler des cartes car celles-ci donnent une vision de l'univers souvent unique.
Viennent ensuite une interview de Gygax, des conseils au MJ souhaitant faire dans le post-apocalyptique, une aide de jeu pour les Gnobelains et Goferfinker et des conseils pour faire des Dioramas. Tout cela est bien foutu, écrit petit et fourmillent d'idées, notamment les Gnobelains (rien que le nom).
La partie sur un plateau commence avec un mammouth du genre : Axis and Allies. Et là l'auteur, Frank Stora, prévient ceci n'est pas un wargame contrairement à ce que l'illustration pourrait nous faire penser mais bien un jeu de société laissant une place au hasard. Bref un jeu fun. Vient ensuite un gros dossier sur la Guerre de Sécession ou "Civil War" comme disent nos amis étasuniens. Comme à son habitude, le dossier commence par une mise au point historique (déroulement, changement stratégique, etc...), un tour d'horizon des jeux et là on peut dire qu'il y en a un paquet (The Civil War retient apparemment l'attention pour la stratégie et Johnny Reb pour la tactique).
Les Inspis Bouquins et BD et là il y a un incontournable que vous vous devez de lire immédiatement : la Statégie Ender d'Orson Scott Card. Le bouquin est tellement célèbre qu'il fut outrageusement pillé par bon nombre d'auteurs, dont notre ami et dessinateur de BD Crisse dans sa BD Kookaburra. En tout cas Roland C. Wagner lui n'est pas convaincu et s'il est vrai qu'à mon sens le premier livre était bien, la suite laisse carrément à désirer. Côté BD, un ovni anglo-saxon fait son arrivée dans la plus grande discrétion, il fera parler de lui 15 ans plus tard : V pour Vendetta est bon, très bon. De toutes façons, et en générale, tout ce qui vient d'Alan Moore est bon, très bon.
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Re: Et pendant ce temps chez l'ami Casus
Le beau mois de Novembre, la Toussaint est passée et les villes se parent de leur zouli décoration de Noel... Mouais... Bon le Casus n°54, un numéro plein de bonnes surprises avec en plus une couverture de Franz Auberlet présentant un décor glauque de marécage avec une étrange créature semi-draconique. Bref un paysage en accord avec le dossier consacré à notre ami à tentacules, Cthulhu.
Les Nouvelles du Front reviennent sur la GenCon 89 et je n peux m'empêcher de citer l'auteur de l'article : "alors que Gygax prône le retour aux "jeux de rôle" à l'ancienne, de nombreux concepteurs s'orientent dans de nouvelles directions et tentent de trouve ce que sera le "jeu de rôle de demain": un jeu qui privilégiera le vécu des joueurs, tout en jetant un pont entre l'élite minoritaire des simulateurs et le grand public. Si ces recherches aboutissent, le jeu de rôle connaîtra peut-être enfin son âge d'or..." N'est-ce pas le loup blanc que j'entends hurler au loin. Au passage une petite pub de Virgin Megastore propose de découvrir en avant première la nouvelle édition de Rolemaster.
J'ouvre une parenthèse sur le courrier des lecteurs qui occupe tout de même 3 pages avec du courriers qui pouvaient se montrer très virulent.
Les sorties, les têtes d'affiche et l'épreuve du feu lâche quelques bombes sur le paysage rolistique :
- Et c'est Croc qui commence en annonçant la sortie d'In Nomine Satanis/Magna Veritas, et personne ne s'attendait au succès démentiel de cette production franchement iconoclaste franco-française.
- Comme annoncée dans la pub, Rolemaster arrive en Français sous la forme de trois livrets chez notre Hexagonal dont c'était les premiers faits d'arme avec JRTM.
- Jeux Descartes, paix à son âme, continue la traduction de l'Ennemi Intérieur, LA campagne qui fit la célébrité de Warhammer.
- Oriflam n'est pas en reste puisqu'avec l'Île Brisée, Hawkmoon se dote aussi d'une campagne légendaire qui fera rêver des centaines de joueurs (ah l'attaque du train à coup de crapaud mécanique...).
- Bard Games offrait une nouvelle version de Talislanta qui pouvait se jouer sans l'usage d'autres règles. Ce vénérable ancêtre méconnu continue d'être édité et fêtera donc bientôt ses 20 ans.
- Zargos arrivait enfin sur les étales et, même si je n'ai jamais joué à ce jeu, je l'ai toujours un peu idéalisé et il est vrai que l'Âge des Dieux lui doit beaucoup.
- Très, très, discrètement, Casus annonçait la sortie de Shadowrun en anglais et là je me gausse intérieurement car notre ami Croc, l'auteur de la critique, salue le système de règles simple (Shadowrun, simple ?) et condamne le contexte jugé un peu simple et bancale. Bon je n'ai jamais eu la première édition de Shadowrun entre les mains mais personnellement j'ai toujours été horrifié par l'extrême lourdeur du système (corrigé en partie dans la quatrième édition) et le contexte merveilleusement décrit (j'étais fan des romans). Mais bon la première édition pouvait effectivement correspondre à ce que Croc en disait.
- L'épreuve du feu est dédiée à Ars Magica dont le système de magie va tout simplement remiser Ad&d et ses listes de sort au placard et ouvrir un portail gigantesque à des jeux comme Vampire, Mage, Néphilim, ... Le jeu demeure relativement complexe dans ses règles, les joueurs y incarnant un covenant et se passe leurs PJs en fonction des besoins. Gags amusant, l'auteur regrette que le tout soit regroupé dans un seul livre ce qui n'est pas pratique lorsqu'il faut consulter les règles (156p pour 180fr soit 27 euros, on arrive aux tarifs actuels).
L'encart scénario propose un scénario Ad&d, un Cthulhu, un pour Athanor (alors celui-là c'est un ovni oublié de tous) et un autre pour Simulacre (le JdR maison de Casus).
Un nouvel article de la magazine, Portrait de Famille, fait le tour d'horizon d'un JdR et de ses suppléments, le premier est consacré à l'Appel de Cthulhu. Bon l'Appel est un incontournable au système d'une efficacité brutale, la mortalité y est élevée, mais qui correspond bien au cadre (les nouvelles de Lovecraft se terminent rarement bien). Au moment où ces lignes sont écrites, le jeu en est à sa quatrième édition et compte déjà des scénarios mythiques (les masques de Nyarlathotep, un chef-d'œuvre). On parle aussi d'un jeu société en anglais qui connaîtra une renaissance 15 ans plus tard, Arkham Horror.
Puis viennent les articles divers : aide de jeu pour Stormbringer, article de contexte pour les Gnobelains, article sur les sorties figurines et le jeu en encart sur l'opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne Nazie).
Le dossier sur les Wargame est réduit à la portion congrue dans ce numéro, les jeux Yom Kippur, Okinawa, Little Big Horn, Blue and Gray et Fortress America qui n'est pas un wargame mais un jeu de société présentant l'invasion des USA par les soviétique, pas très sérieux mais amusant.
Les Inspis Bouquins et BD, dans les livres Roland C. Wagner revient sur un des géants de la SF, Jack Vance, et de l'un de ses cycles majeures, le Cycle de Tschaï. Alors ce cycle est simplement un condensé de rêves et d'imagination tout en ajoutant de l'Aventure avec un grand A. Le cycle est donc réédité chez J'ai Lu avec des couvertures sublimes de Caza, l'un de nos meilleurs dessinateurs/illustrateurs. On continue avec les rééditions, celle de la Quête des Dragons de McCaffrey, la Reine des Orages de Bradley, d'Ubik de Philip K. Dick (vous savez le gars qui a pondu le scénario de Blade Runner et Minority Report, Ubik au passage est complètement délirant) et une traduction, celle du cycle d'Hawkmoon qui, étrangement au vue du succès du JdR, est le moins bon de Moorcock. Du côté BD, on annonce la sortie de Dark Knight de Frank Miller qui a plus ou moins inspiré le dernier Batman et qui ressort en édition 33 tonnes aujourd'hui chez Panini, sinon les 7 vies de l'épervier continue leur cycle (je ne sais même pas si c'est terminé).
Pour finir la Ludotique dédiée aux jeux vidéos fait la critique d'un jeu méconnu mais qui a bercé mon enfance sur le vieux McPlus de mon père, Pool of Radiance de SSI. Il s'agissait d'un jeu labellisé D&D usant des règles d'Ad&d première édition et se passant dans le monde des Royaumes Oubliés dans la région de la Moonsea et plus précisément dans la cité de Phlan et croyait le jeu n'en était pas. On devait se constituer une équipe pour aider une communauté humaine à reprendre le contrôle de la ville et de la région envahie par les monstres aux ordres de (roulement de tambour) Tyranthraxus. Alors oui le jeu faisait 1,6 méga ce qui était embêtant car il fallait jongler entre les disquettes et que chez moi en plus il était en noir et blanc mais dieu qu'il était addictif et il fallait compter au moins un bonne soixantaine d'heures pour le finir complètement (ah la pyramide, que de souvenir).
Et voilà c'est terminé pour le tour quotidien des vieux Casus, l'année scolaire reprenant je n'aurais plus le temps de m'y consacrer avec autant de ferveur. J'espère que cette plongée dans le temps vous aura plu. De mon côté, je passe en en hebdomadaire ce qui amène mon prochain article à la semaine prochaine. A plus.
Les Nouvelles du Front reviennent sur la GenCon 89 et je n peux m'empêcher de citer l'auteur de l'article : "alors que Gygax prône le retour aux "jeux de rôle" à l'ancienne, de nombreux concepteurs s'orientent dans de nouvelles directions et tentent de trouve ce que sera le "jeu de rôle de demain": un jeu qui privilégiera le vécu des joueurs, tout en jetant un pont entre l'élite minoritaire des simulateurs et le grand public. Si ces recherches aboutissent, le jeu de rôle connaîtra peut-être enfin son âge d'or..." N'est-ce pas le loup blanc que j'entends hurler au loin. Au passage une petite pub de Virgin Megastore propose de découvrir en avant première la nouvelle édition de Rolemaster.
J'ouvre une parenthèse sur le courrier des lecteurs qui occupe tout de même 3 pages avec du courriers qui pouvaient se montrer très virulent.
Les sorties, les têtes d'affiche et l'épreuve du feu lâche quelques bombes sur le paysage rolistique :
- Et c'est Croc qui commence en annonçant la sortie d'In Nomine Satanis/Magna Veritas, et personne ne s'attendait au succès démentiel de cette production franchement iconoclaste franco-française.
- Comme annoncée dans la pub, Rolemaster arrive en Français sous la forme de trois livrets chez notre Hexagonal dont c'était les premiers faits d'arme avec JRTM.
- Jeux Descartes, paix à son âme, continue la traduction de l'Ennemi Intérieur, LA campagne qui fit la célébrité de Warhammer.
- Oriflam n'est pas en reste puisqu'avec l'Île Brisée, Hawkmoon se dote aussi d'une campagne légendaire qui fera rêver des centaines de joueurs (ah l'attaque du train à coup de crapaud mécanique...).
- Bard Games offrait une nouvelle version de Talislanta qui pouvait se jouer sans l'usage d'autres règles. Ce vénérable ancêtre méconnu continue d'être édité et fêtera donc bientôt ses 20 ans.
- Zargos arrivait enfin sur les étales et, même si je n'ai jamais joué à ce jeu, je l'ai toujours un peu idéalisé et il est vrai que l'Âge des Dieux lui doit beaucoup.
- Très, très, discrètement, Casus annonçait la sortie de Shadowrun en anglais et là je me gausse intérieurement car notre ami Croc, l'auteur de la critique, salue le système de règles simple (Shadowrun, simple ?) et condamne le contexte jugé un peu simple et bancale. Bon je n'ai jamais eu la première édition de Shadowrun entre les mains mais personnellement j'ai toujours été horrifié par l'extrême lourdeur du système (corrigé en partie dans la quatrième édition) et le contexte merveilleusement décrit (j'étais fan des romans). Mais bon la première édition pouvait effectivement correspondre à ce que Croc en disait.
- L'épreuve du feu est dédiée à Ars Magica dont le système de magie va tout simplement remiser Ad&d et ses listes de sort au placard et ouvrir un portail gigantesque à des jeux comme Vampire, Mage, Néphilim, ... Le jeu demeure relativement complexe dans ses règles, les joueurs y incarnant un covenant et se passe leurs PJs en fonction des besoins. Gags amusant, l'auteur regrette que le tout soit regroupé dans un seul livre ce qui n'est pas pratique lorsqu'il faut consulter les règles (156p pour 180fr soit 27 euros, on arrive aux tarifs actuels).
L'encart scénario propose un scénario Ad&d, un Cthulhu, un pour Athanor (alors celui-là c'est un ovni oublié de tous) et un autre pour Simulacre (le JdR maison de Casus).
Un nouvel article de la magazine, Portrait de Famille, fait le tour d'horizon d'un JdR et de ses suppléments, le premier est consacré à l'Appel de Cthulhu. Bon l'Appel est un incontournable au système d'une efficacité brutale, la mortalité y est élevée, mais qui correspond bien au cadre (les nouvelles de Lovecraft se terminent rarement bien). Au moment où ces lignes sont écrites, le jeu en est à sa quatrième édition et compte déjà des scénarios mythiques (les masques de Nyarlathotep, un chef-d'œuvre). On parle aussi d'un jeu société en anglais qui connaîtra une renaissance 15 ans plus tard, Arkham Horror.
Puis viennent les articles divers : aide de jeu pour Stormbringer, article de contexte pour les Gnobelains, article sur les sorties figurines et le jeu en encart sur l'opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne Nazie).
Le dossier sur les Wargame est réduit à la portion congrue dans ce numéro, les jeux Yom Kippur, Okinawa, Little Big Horn, Blue and Gray et Fortress America qui n'est pas un wargame mais un jeu de société présentant l'invasion des USA par les soviétique, pas très sérieux mais amusant.
Les Inspis Bouquins et BD, dans les livres Roland C. Wagner revient sur un des géants de la SF, Jack Vance, et de l'un de ses cycles majeures, le Cycle de Tschaï. Alors ce cycle est simplement un condensé de rêves et d'imagination tout en ajoutant de l'Aventure avec un grand A. Le cycle est donc réédité chez J'ai Lu avec des couvertures sublimes de Caza, l'un de nos meilleurs dessinateurs/illustrateurs. On continue avec les rééditions, celle de la Quête des Dragons de McCaffrey, la Reine des Orages de Bradley, d'Ubik de Philip K. Dick (vous savez le gars qui a pondu le scénario de Blade Runner et Minority Report, Ubik au passage est complètement délirant) et une traduction, celle du cycle d'Hawkmoon qui, étrangement au vue du succès du JdR, est le moins bon de Moorcock. Du côté BD, on annonce la sortie de Dark Knight de Frank Miller qui a plus ou moins inspiré le dernier Batman et qui ressort en édition 33 tonnes aujourd'hui chez Panini, sinon les 7 vies de l'épervier continue leur cycle (je ne sais même pas si c'est terminé).
Pour finir la Ludotique dédiée aux jeux vidéos fait la critique d'un jeu méconnu mais qui a bercé mon enfance sur le vieux McPlus de mon père, Pool of Radiance de SSI. Il s'agissait d'un jeu labellisé D&D usant des règles d'Ad&d première édition et se passant dans le monde des Royaumes Oubliés dans la région de la Moonsea et plus précisément dans la cité de Phlan et croyait le jeu n'en était pas. On devait se constituer une équipe pour aider une communauté humaine à reprendre le contrôle de la ville et de la région envahie par les monstres aux ordres de (roulement de tambour) Tyranthraxus. Alors oui le jeu faisait 1,6 méga ce qui était embêtant car il fallait jongler entre les disquettes et que chez moi en plus il était en noir et blanc mais dieu qu'il était addictif et il fallait compter au moins un bonne soixantaine d'heures pour le finir complètement (ah la pyramide, que de souvenir).
Et voilà c'est terminé pour le tour quotidien des vieux Casus, l'année scolaire reprenant je n'aurais plus le temps de m'y consacrer avec autant de ferveur. J'espère que cette plongée dans le temps vous aura plu. De mon côté, je passe en en hebdomadaire ce qui amène mon prochain article à la semaine prochaine. A plus.
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